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La fin ne justifie JAMAIS les moyens

« La fin ne justifie pas les moyens » est un adage que tout le monde connaît, que l'on apprend aux enfant dés leur plus jeune age et que tous s'accordent pour dire qu'il y a là une vérité fondamentale.

 

Soit ! Mais pourquoi en parler si tout le monde est d'accord ? Simplement parce que qu'on nous sert l'exact inverse pour lutter contre le terrorisme. Guantanamo en est l'exemple emblématique : on ne reconnaît pas de droits aux terroristes et on les torture en toute impunité.

 

Bien sur qu'il faut lutter contre le terrorisme ! On est tous d'accord sur ce point, mais un état est garant des droits fondamentaux des personnes, et, à ce titre n'a aucunement la légitimité morale de les enlever, et ce, même si des horreurs ont été commises : un jugement juste et sans affect, doit primer ; le terroriste doit être condamné mais pas avant d'avoir été jugé équitablement.

 

Pourquoi tu nous emmerdes avec ça ? Ce sont des terroristes, qu'ils crèvent, qu'est-ce-qu'on en a à foutre ?

Ce qu'on en a à foutre, c'est que sous couvert de lutte contre le terrorisme, on nous spolie de plus en plus des droits les plus élémentaires, nous, les petits, les sans grades, les silencieux.

 

La loi de programmation militaire, pour rester franco-français, est la dernière en date. Elle nous prive du droit à la vie privé sans même qu'un juge intervienne. Jusqu'ici, il fallait des motifs sérieux et étayés, pour demander à un juge la permission de poser une écoute téléphonique (sauf pour les affaires de terrorisme, déjà) , aujourd'hui c'est devenu inutile non seulement pour les services de sécurité (défense et intérieur) mais aussi pour les services de l'économie (comprenez le fisc). Ils pourront avoir accès aux données internet et à la géolocalisation sans que la justice n'ai à intervenir.

Sous couvert de sécurité, on spolie les citoyens de leurs vie privé ; et, il est évident pour tout le monde que les services de Bercy ne piocheront jamais, ô grand jamais, dans ces informations, pour vérifier que vous avez fait votre déclaration comme il faut !

 

Et que dire de l'affaire Snowden ? Petit rappel à ceux qui seraient passé à coté (vous étiez sur une île déserte ou quoi ?): Edward Snowden, informaticien, fut employé par la CIA et la NSA et a dénoncé les abus de ces agences dans la surveillance de masse, par les gouvernements américain et britannique. Résultats des courses : ils l'ont condamné pour espionnage et vol de données car les documents publiés étaient classés top-secret.

Évidemment que c'était top-secret ! Quand on sombre dans l'illégitime (je ne parle pas d'illégalité, ne connaissant pas les lois américaines sur ce point) on ne va pas le crier sur les toits !

Il a du fuir son pays et vit désormais comme un paria, chez les russes, qui ne sont pas réputés pour leur transparence, mais qui n'ont pas peur de se confronter à la première puissance mondiale.

Il n'a pas eu d'autre choix : il a fait des demandes d'asile politique auprès d'une vingtaine de pays dont la France, mais a reçu une fin de non recevoir.

Ça a même créé un incident diplomatique avec la Bolivie, car la France, comme d'autres pays européens, ont fermés leur espace aérien, empêchant l'avion du président bolivien de survoler le territoire français, ce qui a obligé Fabius à présenter les regrets de la France pour cet incident, bravo !

 

Quelle honte ! Mais quelle honte ! Non content de refuser l'asile à quelqu'un qui n'a fait que dénoncer les abus de son gouvernement, la France se met en plus, en porte-à-faux vis à vis des pays, qui eux, ne se couchent pas devant les USA.

 

J'ai honte d'être français ! Le pays soi-disant berceau des droits de l'homme, les bafoue aux pieds sans la moindre vergogne. Le pays qui aurait du montrer l'exemple en tenant tête, se couche. Qu'il est loin le temps où Chirac s'opposait aux Etats Unis qui voulaient attaquer l'Irak ! Encore plus loin, le temps ou De Gaulle n'était qu'un empêcheur 'd'impérialiser' en paix !

 

On peut se demander pourquoi. Et c'est le journal Le Monde qui nous apprend, en juillet 2013, que la France, elle aussi, a son propre système de surveillance, affectueusement nommé « Echelon ». Comme le dit un de mes voisins, paysan avec un vrai bon sens terrien : « on juge pas quelqu'un si on a pas soi même, les urines claires ! »

 

Aujourd'hui la vie privé n'a plus de sens ; on vous surveille pour votre bien ! Il n'y a qu'un pas avant de dire : vous êtes coupable jusqu'à preuve du contraire (ce que fait d'ailleurs déjà le fisc).

 

Et tout est parfaitement légal : ça a été voté selon les règles démocratiques !

Super ! Nous voilà rassuré, tout est légal. Navré de jouer les troubles-fêtes : légal ne veut pas dire légitime, et, pour moi, une loi, même votée à l'unanimité, qui restreint le droit des peuples sous couvert de lutte contre le terrorisme, ou lutte contre la pédophilie, est une loi inique (si y nique pourquoi pas moi ?) illégitime et immorale. Car je rappelle le titre de ce billet : la fin ne justifie JAMAIS les moyens !

 

Et voici qu'aujourd'hui les députés votent l'interdiction de sortie de territoire pour les djihadistes présumés.

Le mot important ici est « présumé ». Nous y sommes : on prend des mesures de rétentions (papiers d'identité et interdiction de sortie du territoire européen) à l'encontre de quelqu'un qui n'a encore rien fait.

Afin de lutter contre un possible terroriste à venir, on lui enlève le droit de circuler hors du sol européen ; on en fait un citoyen de seconde (dernière ?) catégorie puisqu'on lui confisque ses papiers. On se croirait dans Minority Report : on condamne avant qu'un crime soit commis !

On sert la soupe aux idées du djihad avec ce genre de lois : comment ne pas passer pour des impérialistes après ça ? Et, même si le citoyen qu'on empêche de circuler, a effectivement l'intention de commettre des actes terroristes ; on ne fait que le conforter dans ses idées. Et quelqu'un qui a la haine est prêt à tout !

 

Mieux, tous ceux qui auront la fâcheuse curiosité d'aller voir par eux même ce qui peut bien se dire sur les sites djihadistes (ou considérés comme tel), seront fichés et feront l'objet d'une surveillance toute particulière. Vouloir s'informer soi même devient très périlleux !

 

Ça me rappelle qu'en 3eme (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans …) alors que j'apprenais qu'Hitler avait écrit, en 1924, toute son idéologie dans un livre intitulé « mein kampf », j'avais voulu le lire afin de voir par moi-même ce qu'il en était. Je m'étais alors simplement rendu à la bibliothèque municipale où je pus l'emprunter pour quelques semaines.

Un pavé d'au moins 1 kilo, aride, chiant, remplis de poncifs finit par me décourager et je n'arrivais pas au bout de ce livre. En même temps, je n'avais que 15 ans et manquais du recul et de la maturité nécessaire pour ça.

Bref, il y a quelques mois, je repassais par cette même bibliothèque et je voulus réitérer l'expérience ; je cherchai ce bouquin et ne le trouvant pas, je m'en inquiétai auprès du bibliothécaire qui me dit qu'il fallait le réserver mais qu'il n'était consultable, sur place, qu'à des fins de recherche.

Un simple bouquin ! Putain ! Bien sur que c’est une ordure qui l'a écrit, mais est-ce une raison pour m'en priver la lecture ? Quel risque y a t-il à ce qu'il soit en lecture libre, que je devienne un putain de nazi ? Suis-je vraiment trop con pour pour ne pas me rendre compte qu'il a été écrit à des fins de propagande ?

 

Mais c'est pour mon bien ! C'est sur que jusque là beaucoup de nazis sont nés après avoir lu « mein kempf » ! une petite question en passant : tous les néo-nazis l'ont-ils lu, est-ce pour cette raison qu'ils le sont devenu ?

 

Une fois encore à la seule fin de préserver des horreurs de la Shoah nos chères têtes blondes et grises (la mienne, de tête, n'est plus blonde depuis bien longtemps), on prive le citoyen de la liberté de s'informer. Tant qu'on y est pourquoi on cramerait pas tous les bouquins un peu 'difficiles' ? Ça réglerait le problème une fois pour toute ! … dis, on a pas déjà fait ça quelque part ?

 

De Gaulle disait : « les français sont des veaux ! » Aujourd'hui, je crois qu'ils sont devenus des vaches à lait, tout juste bon à être traits, jusqu'à être trop vieux et qu'on les abatte ! Et pour ça, il faut les parquer pour qu'ils ne s'égarent pas ; il faut leur donner quelques passages de trains afin qu'ils ne s'ennuient pas sinon ils pourraient commencer à penser par eux-même ! Qu'ils mangent leur foin et qu'ils ferment leur gueule !


18/09/2014
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Fédération Imbécile des Sinistres Créanciers

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01/12/2013
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Courage !

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19/09/2013
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Restaurer un ghost avec un liveCD linux et PartImage

Prérequis : avoir fait un ghost à l'aide de PartImage.

 

Je présuppose que vous avez déjà votre liveCD et que vous avez téléchargé le paquet PartImage (sinon voir l'article précédent).

 

On démarre donc sur notre liveCD, et une fois sur le bureau, on réinstalle le paquet PartImage (je rappelle que le liveCD étant chargé en RAM, on doit réinstaller PartImage à chaque fois).

 

Comme vu au précédent article on lance le terminal et on tape :

 

sudo partimage

 

PartImage se lance :

 

04.png

 

On sélectionne la partition à restaurer, on appuie sur Tab pour saisir le nom du fichier (on indique à partimage le nom du premier fichier, cette fois-ci avec le numéro) :

 

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On appuie sur Tab encore, on navigue avec les flèches pour sélectionner Restaurer la partition à partir d'une image et on appuie sur la touche espace pour cocher cet item.

 

Appuie sur F5 pour passer à la suite :

 

21.png

On valide.

 

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Toujours le petit avertissement sans conséquence, on valide.

 

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On appuie sur Tab et on valide.

 

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Ne reste plus qu'à attendre, mais bien moins longtemps que pour la création du ghost.

 

Quand c'est terminé, on peut redémarrer et on se retrouve avec un système remis à neuf !


04/09/2013
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Créer un ghost avec un liveCD linux et PartImage

Prérequis : savoir graver un cd, savoir ce qu'est une partition et savoir naviguer dans son système de fichiers; optionnellement savoir paramétrer l'ordre de démarrage du BIOS.

 

Pour créer mon ghost, j'utiliserais Ubuntu 10.04 en liveCD et PartImage.

 

J'utilise la version 10.04, d'abord parce que je l'ai et ensuite parce que je n'aime pas leur nouveau bureau (mais vous pouvez choisir le linux qui vous convient le mieux – pour suivre ce tuto vous aurez besoin d'un linux à base de Débian).

 

Ma machine est un portable Acer et le système est 7 Edition Familiale Premium 64 bits.

 

Ce dont nous avons besoin :

le liveCD : http://releases.ubuntu.com/lucid/

PartImage : http://pkgs.org/download/partimage (pour Ubuntu 10.04, c'est tout en bas de page)

 

Il faut graver le liveCD que vous aurez choisi, et il faut mettre le paquet PartImage sur une partition différente de celle que vous voulez créer ou restaurer.

 

On met le CD dans le lecteur et on redémarre sa machine (si le pc ne démarre pas sur le CD, vous aurez besoin de changer les paramètres BIOS de démarrage – des tas de tutos existent sur le net).

 

Après chargement, vous aurez un écran ressemblant à celui-ci :

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On choisit la 1ere option : Essayer sans installer et on valide.

 

On se retrouve bientôt sur le bureau.

 

On va, maintenant, installer PartImage (bien que le système ne soit pas installé et tourne sur la RAM, il est tout à fait possible d'installer ce que l'on veut, tant qu'on a assez de mémoire RAM).

 

On a déjà le paquet PartImage, inutile de le télécharger. Pour naviguer dans le système de fichier, on clique sur Raccourcis > Poste de travail ; on va jusqu'à l'emplacement de notre fichier et on double clique.

 

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Clic sur Installer le paquet.

 

Quand c'est terminé, on lance le terminal en allant sur Applications > Accessoires > Terminal. Dedans on tape la commande suivante qui va lancer PartImage :

 

sudo partimage

 

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PartImage se lance :

 

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Quelques petites explications : PartImage est un outil graphique mais qui se pilote au clavier. Les flèches pour monter/descendre, la touche Tab pour passer d'une section à l'autre et la touche espace pour cocher/décocher un item.

 

On commence par sélectionner la partition dont on veut faire le ghost (avec la taille il est facile de se repérer et de savoir quelle partition on veut).

 

On choisit le fichier de sortie.

Astuce : pour obtenir le chemin d'un fichier, on utilise le navigateur de fichiers et quand on est parvenu à l'emplacement désiré :

 

05.png

 

On appuie simultanément sur les touches Ctrl + L, pour obtenir le chemin réel :

 

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Maintenant, qu'on a le chemin où nos fichiers images seront stockés, on peut continuer en saisissant le chemin complet du fichier (en fait il va créer plusieurs fichiers qu'il notera fichier001, fichier002, etc. dépendant de la taille de la partition à sauvegarder) ici, mon fichier s'appelle ghost (on ne numérote pas) :

 

07.png

A ce stade, il peut arriver que le système refuse d'aller plus loin si la partition à sauvegarder est montée; pour palier à ce problème: on utilise le navigateur de fichiers clic droit sur le lecteur > démonter.

on appuie sur F5 pour passer à la suite :

 

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J'ai laissé les options par défaut : Gzip me compresse 2 fois les données. En clair, les données de ma partition système pèse 36 Go, la sauvegarde pèsera autour de 18 Go. Cela me convient.

 

F5 pour la suite, une petite description de la sauvegarde :

 

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Touche Tab pour aller sur Ok, puis touche Entrée.

 

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Un petit avertissement mais qui ne porte pas à conséquences : ça fonctionne très bien !

On valide avec la touche Entrée.

 

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Il ne nous reste plus qu'à patienter que l'image soit créée.

 

Une fois terminé, on peut redémarrer.

 

Le prochain article sera consacré à la restauration du ghost qu'on vient de créer.


04/09/2013
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